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Modèle processus de l`organisation

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De même, Michaud (2002) réévalue le modèle III, tel qu`il est présenté par Allison et Zelikow (1999), conclut qu`il reste un mode d`analyse utile pour décrire les processus d`élaboration des politiques, puis cherche à remédier à l`une de ses faiblesses de longue date – le défaut de opérationnaliser le modèle. L`étude fait valoir que cette lacune peut être abordée en intégrant le travail d`Allison avec l`approche «structuration of Power» de Vincent Lemieux (1989). Selon Michaud (2002:272), Allison ne fournit pas un moyen de savoir comment les jeux politiques affectent les résultats de la politique. Pourtant, le cadre de Lemieux offre un remède, parce qu`il «permet [s] le chercheur d`examiner les acteurs impliqués dans les jeux de traction et de transport Allison se réfère à, et le pouvoir qu`ils exercent afin de voir leur option préférée gagner ou établir la domination. La nouvelle approche est ensuite appliquée de manière convaincante à une étude de cas de la politique de défense canadienne, à savoir la formulation du livre blanc de juin 1987, suggérant son utilité initiale ainsi que l`importance générale des structures de pouvoir pour comprendre la politique étrangère Faire. Wagner, H.R. (1974) dissolution de l`État: trois perspectives récentes sur les relations internationales. Organisation internationale 28, 435 – 66. trouver cette ressource: le modèle de processus organisationnel, le modèle d`Allison II, mérite également une discussion, quoique beaucoup moins que le modèle politique bureaucratique. Comme indiqué précédemment, le modèle de processus organisationnel était l`une des deux nouvelles approches décisionnelles introduites dans le livre novateur, essence de la décision (1971). Selon ce modèle, le gouvernement national n`est ni un acteur unitaire ni une entité composée de décideurs politiques individuels dans des positions gouvernementales. Il s`agit plutôt d`une collection de bureaucraties assez autonomes ou de ce qu`Allison décrit comme «une constellation d`organisations vaguement alliées au sommet desquelles siègent les dirigeants» (1971:79 – 80).

Le gouvernement considère les questions de politique étrangère à travers et à partir des perspectives organisationnelles. Par conséquent, les problèmes de facteurs de bureaucraties, les informations de processus, définissent des options, et suivent des répertoires et des routines préétablis. Ce comportement organisationnel, à son tour, est façonné par les «priorités et perceptions paroissiales», qui émanent de missions et de rôles, d`information sélective, de recrutement et de rétention, de pressions de petits groupes au sein des organismes, et de la distribution des Récompenses. Ainsi, la politique étrangère est le produit de la production organisationnelle, à savoir le comportement de multiples bureaucraties ayant des responsabilités et des intérêts distincts à la suite des procédures opérationnelles normalisées (voir Allison 1971:78 – 96).

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